Exister
Verbe intransitif
Acte par lequel l’être s’extrait de sa condition et accède au libre-arbitre.
S‘EXTRAIRE DES VIVANTS
Le drame d’une vie à la recherche de la passion du salut. Jules se sauvera-t-il de l’enfer des vivants ?
Ce drame familial met en récit les affres d’un personnage propulsé dans une course vitale effrénée. Aspirant à davantage que de vivre sa vie, Jules se confronte à la frontière de l’existence. Lorsque son monde s’étiole, pilier par pilier ; son palais de bonheur semble disparaître d’autant que son émancipation éclot.
Intension artistique
Ce texte est le fruit d’une longue aventure qui commence en 2016, alors que les prémisses de l’intrigue m’apparaissent : la figure de la mère, le rapport à l’eau et aux fleurs, la quête frénétique par-delà les vivants.
A partir de ces éléments, l’histoire se forme année après années. Je finis par rencontrer mes personnages, à les comprendre et à les détester. C’est ainsi que je décidai d’aller jusqu’au bout de l’écriture et que j’offrirai à Jules un roman pour dire sa vie, pour sublimer les drames que je lui ai créé.
La route est longue, et d’Oran jusqu’aux lacs, Jules ne cesse de questionner la nature de sa flamme intérieur. Il m’a permis de traiter des questionnements selon un prisme que seule la fiction permet : répondre avec l’imagination de ce que lui avais à dire de cela.
« Ce fut tard dans la nuit, que le feu dont l'alimentation avait tari, rendit la place aux vents des champs de fleurs. D'âpres cendres purent alors entrer dans une valse aliénante. Volant par-dessus le lac, la fumée envoyait se loger dans les cachettes de ma conscience, un soma que je sentais venir des distilleries du Pandémonium. »
S’extraire des vivants, 2023.
Quelques miettes de poésie pour éteindre la douleur de vivre, quelques traits d’humanité pour exister. Tel est ce qui plonge Jules sous l’empire des vivants.